La volonté d’élever le niveau de tous les élèves est au cœur du projet de l’École de la République. Elle repose notamment sur la fiabilité de l’évaluation. Le diplôme national du brevet et le baccalauréat doivent être le reflet des acquis réels des élèves pour redevenir un étalon de mesure fiable. Les professeurs, par leur compétence et leur expertise en matière d’évaluation, sont les mieux placés pour rendre compte du niveau des élèves.
C’est pourquoi, dès la session 2024, pour le brevet et le baccalauréat, il est mis fin aux correctifs académiques.
Une note de service publiée au BO du 2 février 2024 fixe le cadre du processus de correction et d’évaluation des épreuves terminales de tous les examens du second degré. En l’occurrence toutes les épreuves donnent lieu à la mise en œuvre de procédures d’entente et d’harmonisation entre les correcteurs et examinateurs. Les sujets et éléments d’évaluation des épreuves terminales, y compris les barèmes, sont validés par le corps d’inspection au niveau national. Ces barèmes nationaux doivent être respectés, ce qui proscrit, d’une part, les « corrigés académiques », d’autre part, toute possibilité de modification générale des notes par les autorités académiques, également appelée « correctif académique ». Ces règles permettront ainsi d’assurer aux candidats un traitement équitable sur tout le territoire tout en assurant une évaluation conforme au niveau de leur prestation.